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Autant le dire

« Pourquoi toujours chercher des « ennemis extérieurs » ?

Gérard Florenson, toujours en réaction à l'article sur Vitisphere « La semaine de 10 verres » - La vigne - n°299 - juillet 2017 - page 4

Les recommandations médicales ne sont pas des interdictions, chacun est libre de son comportement, sauf à mettre en danger la vie d'autrui. Comme pour le tabac, les drogues, le sucre, le sel... on peut toujours nier les risques de cancer, de diabète, de maladie cardiovasculaire. Le vin, ça n'est pas que de l'alcool, mais c'est aussi de l'alcool tout comme le cognac, la bière ou le cidre. En avoir conscience n'empêche pas d'en boire mais incite à une certaine modération. Toutefois, si chaque consommateur buvait dix verres de vin par semaine, les ventes augmenteraient sensiblement car, aujourd'hui, la consommation moyenne est inférieure. C'est sur le plan de la qualité qu'il faut poursuivre les efforts réalisés car, si le pouvoir d'achat augmentait, on ne boirait pas davantage de vin mais des vins meilleurs et plus chers. Dix verres de bon vin mettraient du baume au coeur des consommateurs et des producteurs ! »

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