Un site attractif

Le Cellier des Archers a investi dans une nouvelle cave. Très bien située, elle a enregistré dès les premiers mois une hausse de 30 % de sa fréquentation.

Alain Michel a le sourire. Le président du Cellier des Archers, coopérative située aux Arcs-sur-Argens (Var), a porté l'an dernier un projet de construction d'une nouvelle cave de vinification avec un caveau de vente. Et les chiffres lui donnent raison : 30 % de clients en plus et un chiffre d'affaires en hausse de 22 % au cours des six premiers mois d'ouverture.

« Notre ancien site de vinification datait de 1920. C'était un bâtiment vétuste auquel le caveau était accolé. En outre, nous étions sur un site à l'écart du village, loin du passage. Le chiffre d'affaires de notre caveau reculait chaque année », explique-t-il. Or, dans cette coopérative varoise, le renouvellement des générations est bien engagé : 60 % du vignoble est entre les mains de viticulteurs de moins de 40 ans.

Fort de cette dynamique, le conseil d'administration décide de construire une nouvelle unité de vinification avec une boutique de vente. Le site se trouve sur un giratoire à l'entrée des Arcs, sur la RN 7, autrefois appelée « la route des vacances ». « C'est un axe très fréquenté, il y passe 40 000 à 50 000 véhicules par jour », assure le président.

L'objectif étant de mettre en valeur les produits, l'agencement intérieur de la boutique se veut sobre et fonctionnel. « La première chose qu'on voit en entrant, c'est le vin. » Les bouteilles sont logées dans des meubles qui ont été spécialement conçus pour la cave. Chaque cuvée a le droit à une affiche détaillant les cépages qui la composent, son terroir d'origine et son prix.

Au centre, le bar circulaire donne aux employés une vue d'ensemble sur la boutique. Les visiteurs sont invités à en faire le tour pour découvrir les produits de la cave. De nombreuses ouvertures vitrées et un éclairage au plafond confèrent à l'espace une ambiance très lumineuse. Au fond du caveau, sont disposées des demi-palettes avec des Bib, pour rappeler aux clients qu'ils sont chez des producteurs.

La coopérative s'est entourée des conseils d'Ingeco, qui a assuré la maîtrise d'oeuvre du chantier. Mais c'est elle qui a géré les appels d'offres et les consultations pour les vingt-cinq marchés : deux mois de travail, estime le président. « Nous avons vu juste, aujourd'hui, les clients nous félicitent », se réjouit Alain Michel, qui a convié l'ensemble des adhérents le 24 juin pour une inauguration festive de ce nouvel outil.