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Autant le dire

« 2017, millésime d'escalade de l'esca »

La vigne - n°301 - octobre 2017 - page 4

L'article ainsi titré paru sur Vitisphere a suscité de nombreux commentaires.

Des viticulteurs réclament le retour de l'arsénite :

« Il faut remettre l'arsénite. Arrêtez de nous emmerder avec votre réchauffement climatique. C'est toujours les mêmes qui trinquent. À la vitesse ou ça va, dans cinq ans toutes les vignes sont mortes. Des plantes de 5 ans ont déjà des mortalités. Et ce n'est pas à cause des méthodes de taille. » Titi, le 19 septembre

« L'Esca est un très grave problème qui est en train de réduire le vignoble. Sans solution, nous ne replantons pas car il vaut mieux investir dans d'autres cultures moins incertaines. Pourquoi ne pas autoriser des entreprises spécialisées à effectuer des traitements avec l'arsénite ? Quels sont les moyens mis dans la recherche ? Les aides FAM pour la reconversion, c'est bien, mais si après le vignoble ne tient pas, c'est de l'argent perdu... Une partie de ces aides doit être allouée à la lutte contre ce fléau. Existe-t-il de vraies études sur les modes de taille ? Nous pouvons comparer ce phénomène au phylloxéra du XVIIIe siècle. La piste du croisement des cépages Vinifera avec d'autres est-elle étudiée ? »

Mathieu, le 22 septembre

Mais d'autres répondent :

« Un instant, les mecs, avant de partir bille en tête ! Ce sont les applicateurs qui se sont réjoui les premiers de la sortie de cette saloperie d'arsénite ! Vous ne vous rappelez plus des malaises que vous éprouviez après un passage de cette cochonnerie ?

Bon débarras ! En revanche, en effet il n'y a pas eu de substitution et c'est une faute de la recherche. Mais ce n'était plus tenable, il ne faut pas l'oublier ! »

Robert, le 22 septembre.

« On constate, en Côte-d'Or, une nette diminution des cas d'esca. D'abord parce que nous enlevons et détruisons rapidement les bois affectés. L'arsénite de soude ayant été interdit comme remède, à fort juste titre, le seul moyen efficace pour éviter d'infections nouvelles est désormais de réaliser la taille en sève montante. Bien sûr, seules les petites exploitations ou celles qui disposent de gros moyens humains et financiers peuvent le faire. »

Gallus Vindex, le 28 septembre.

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