C'est très bien d'inciter les viticulteurs à mieux travailler. Mais cela doit-il être imposé à tous en multipliant les mesures environnementales contraignantes dans les cahiers des charges ? N'est-on pas assez responsable pour se prendre en main tout seul ? Les jeunes sont déjà effrayés de voir toutes les contraintes existantes. Ils ne veulent plus reprendre le domaine viticole de leurs parents même quand il fonctionne bien ! Ces nouvelles règles ne vont qu'augmenter le nombre de vignobles à la vente. Des financiers s'empressent de les racheter et mettent en place des gérants et des salariés venus de l'Est, qui acceptent ces règles car ils seront toujours mieux payés que chez eux. Est-ce normal ? Par ailleurs, de plus en plus de jeunes urbains se lancent dans la viticulture avec 1 à 3 ha pour faire du vin sans appellation, à leur image, libre et sans obligations ! Allons-nous vers une viticulture à deux vitesses ?