Le 18 octobre, lors d'une conférence de presse au Viteff, Maxime Toubart, président du Syndicat général des vignerons de Champagne, a relayé une exaspération des viticulteurs : « Pour employer un vendangeur, il faut effectuer quatorze démarches administratives ! Les contraintes sur l'hébergement des vendangeurs n'ont pas été assouplies. Pour ces raisons, le recours aux prestataires de services augmente chaque année. Et pour la première fois en 2017, la surface vendangée par des cueilleurs étrangers a été supérieure à celle vendangée par des salariés français. Est-ce souhaitable pour notre pays ? » La Champagne emploie 110 000 vendangeurs chaque année, pendant sept à huit jours. Le SGV appelle les pouvoirs publics à assouplir les formalités d'embauche et les exigences de l'hébergement.