C'est chiffré 14 340 hl

C'est le volume de côtes-de-provence rosé vendu en vrac durant les trois premiers mois de cette campagne, selon l'interprofession (CIVP). Pour l'essentiel, des vins de 2016. « La vente des rosés de 2017 n'a pas encore débuté », précise-t-on au CIVP. Mais acheteurs et vendeurs sont dans les starting-blocks. En effet, la récolte et les stocks à la production sont à la baisse alors que les ventes à l'aval progressent. « Le développement de nos exportations nous conduits à nous positionner plus tôt que par le passé, souligne Jean-Jacques Bréban, PDG de la Maison Bréban, à Brignoles (Var). Il faut que nous réservions tous les vins dont nous avons besoin d'ici fin novembre pour pouvoir les expédier en janvier. » « Des acheteurs sont déjà venus déguster nos cuvées. Certains sont passés aux achats », indique Jean-François Armario, président de la cave de Pourrières (Var), le Cellier de Marius Caïus, qui a produit 45 800 hl, soit 10 % de moins que l'an passé. « Toutes les conditions sont réunies pour que le cours du vrac augmente », estime Jean-Jacques Bréban qui espère une « inflation mesurée afin de préserver les débouchés tant en France qu'à l'international ». Prémices de cette hausse, les rosés 2016 se sont vendus 189 €/hl contre 174 €/hl, l'an passé à la même époque.