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VENDRE - L'observatoire des marchés du vrac

Rouge Forte hausse à Saint-Émilion

C. G. - La vigne - n°305 - février 2018 - page 53

Le courtier Didier Lacoste est formel : « Il n'y a plus de 2016. Quant au 2017, à cause de la petite récolte, la campagne a démarré très tôt. Dès décembre, le négoce a cherché à se couvrir. Maintenant, il n'y a plus grand-chose à se mettre sous la dent. » Du coup, les cours sont en hausse de près de 25 % par rapport à l'an dernier. Pierre Debacque (1 ha en Saint-Émilion) a écoulé 42 hl auprès de quatre négociants. « J'ai tout vendu, dès novembre, à 4 500 € le tonneau (500 €/hl). Je suis satisfait de ce prix même si je le juge excessif. Mais nous vivons une année avec peu de disponibilités. » Idem pour Laurent Sierra, du Château Toinet-Fombrauge, (8 ha en Saint-Émilion, 4,5 ha en Montagne-Saint-Émilion) : « La rareté fait monter les cours. Nous avons profité de prix élevés. » De fait, ses 183 hl de Saint-Émilion sont partis comme des petits pains en janvier auprès d'un négociant à 4 700 €/T (522 €/hl). Mais il ne se voile pas la face : « La qualité du millésime reste moyenne. Je ne pouvais pas faire de saint-émilion grand cru, alors j'ai tout vendu en vrac », reconnaît-il.

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