L'Autriche s'attend à une récolte de 2,1 millions d'hectolitres (Mhl) alors que la moyenne se situe à 2,5 Mhl. « Un gel tardif dans la nuit du 17 au 18 mai, de nombreux dégâts de grêle et la sécheresse sont responsables de ces pertes », explique le syndicat des vignerons à Vienne. À la récolte, les raisins affichaient un haut potentiel d'alcool et de faibles acidités. Du fait de la petite...

Des gelées tardives, un mois de juin pluvieux, du mildiou, de l'oïdium et, pour finir, des vendanges sous la pluie. Le vignoble suisse a énormément souffert cette année. Beaucoup de parcelles ont porté de faibles rendements, sauf quelques chasselas dont les raisins se sont gorgés d'eau après les pluies d'automne. Des vendanges ont dû être avancées pour éviter la pourriture grise. Il a...

Il a fait trop chaud et trop sec du mois de juin jusqu'à la première quinzaine de septembre. Conséquences : une petite récolte et un manque d'acidité notoire. Les vendanges ont commencé avec trois semaines à un mois d'avance, les raisins ayant atteint leur pleine maturité très tôt. La Roumanie s'attend à 4,1 millions d'hectolitres, soit un million de moins que la moyenne des cinq dernières...

La récolte s'est déroulée sous un climat idéal, pas la floraison. Les vendanges se sont terminées tard en Allemagne. Le 25 octobre, il restait encore 20 à 25 % des raisins à récolter, selon l'institut allemand du vin (Deutsches Weininstitut, DWI), à Mayence. Les vignerons ont pleinement profité des belles journées ensoleillées suivies de nuits fraîches durant la période de...

Nicolas Duffour et ses parents ont agrandi leur domaine rapidement, mais les ventes n'ont pas suivi. Ils ont dû donner un gros coup de collier pour redresser la barre. Ce que Nicolas a réussi en passant du temps sur le terrain. «Même s'il faut du savoir-faire, élaborer du vin, c'est relativement simple. Le nerf de la guerre, c'est le commerce », affirme Nicolas Duffour, du domaine Saint-Lannes,...

La plupart des néovignerons sont des citadins qui ont déjà une première expérience professionnelle. Et de l'argent. Souvent, ils veulent quitter une vie trépidante pour jouir du calme de la campagne. Grands amateurs de vin, ils rêvent d'assouvir leur passion. On ne s'improvise pas néovigneron. « Quand on veut s'installer en viticulture, il faut quelques hectares en propriété. Or,...

Pour s'installer dans un vignoble dont ils aimaient les vins, Frédéric et Nathalie Charasse ont pris des risques. Leurs débuts sont rudes, mais ils ne regrettent pas leur choix. Lorsque Frédéric et Nathalie Charasse se sont rencontrés à l'IUT d'agronomie de Perpignan (Pyrénées-Orientales), ils rêvaient tous les deux d'avoir un jour des vignes à eux. Mais avant d'y arriver, il leur...

En 2011, Frédéric Lailler a repris le domaine Michel Brégeon, à Gorges, en Loire-Atlantique. Pour son deuxième millésime, il réalise une très petite récolte qui compromet ses projets. C'est à Gorges, en Loire-Atlantique, que Frédéric Laillier est né il y a 32 ans de parents fonctionnaires. C'est aussi là qu'il s'est installé comme vigneron l'an dernier. « Le milieu viticole m'attirait,...

À l'exception du Nord-Est de la France, tous les vignobles voient régulièrement de nouveaux arrivants s'installer. Le point sur les mouvements récents dans trois régions particulièrement prisées, où le foncier reste accessible.ANJOU-SAUMUR : Le temps des microvigneronsEn appellation Anjou, une vigne de dix à vingt ans affiche un prix compris entre 10 000 et 15 000 €/ha. Un coût raisonnable...

Bousculant les habitudes, Jean-François Quenin a fait entrer son château au sommet des Grands crus classés de Saint-Émilion. À une époque, certains ont crié au scandale devant ses chantiers pharaoniques. Malgré cela, il est devenu président du syndicat de l'appellation. Son entrée dans le paysage viticole a été discrète. En 1994, Jean-François Quenin, alors cadre supérieur au...