Pour la deuxième année consécutive, la filière vin aura un stand au Salon international de l'agriculture, à Paris, du 25 février au 4 mars. Le Cniv (Comité national des interprofessions) prépare ce stand. Il veut apporter un message plus large que l'an dernier et parler des cépages, des arômes et des vinifications. L'objectif est d'être pédagogique, « avec des outils avec lesquels on...

En dix ans, la viticulture a reculé, mais les exploitations restantes ont pu s'agrandir et se réorganiser. À première vue, les chiffres du recensement agricole de 2010 sont bien tristes. À l'exception de la Champagne, toutes les régions ont perdu des exploitations viticoles par rapport à l'année 2000. Beaucoup de vignerons ont dû quitter le métier, d'autres sont partis à la retraite...

Les viticulteurs alsaciens ont réduit leurs rendements. Ils s'adaptent au marché en jouant la carte du crémant et du bio.Le vignoble alsacien produit moins, mais mieux. En dix ans, la récolte moyenne est passée de 1,2 million d'hectolitres (Mhl), voire légèrement plus, à 1,1 Mhl, parfois un peu moins. Le tout sur une surface stable selon les premières données du RGA 2010.Ces chiffres s'expliquent...

La décennie 2000-2010 a été marquée par l'explosion du prix des vignes et par l'arrivée du négoce comme acheteur. Les viticulteurs ont pris un virage vers des pratiques plus raisonnées. La Champagne est l'une des rares régions viticoles françaises à observer une stabilisation du nombre d'exploitants, voire une légère progression au cours des dix dernières années, avec 63 viticulteurs...

Le vignoble bourguignon s'est agrandi d'un millier d'hectares dans l'Yonne. Malgré cela, une exploitation spécialisée en viticulture sur cinq a disparu. Les petites n'ont pas résisté à la hausse des frais fixes. En 2010, le vignoble bourguignon recouvre 31 500 ha. La Saône-et-Loire rassemble 42 % de cette surface, suivie de près par la Côte-d'Or (30 %), puis l'Yonne (22 %) et la Nièvre...

La région perd des vignes et des vignerons du fait de l'effondrement des ventes. Le salut passe par l'agrandissement, l'adhésion à une coop ou l'investissement dans la vente directe. Certains chiffres éclairent le chemin de croix qu'a été la décennie écoulée pour le Beaujolais : fin 2010, la région comptait 17 900 ha de vignes, contre 21 800 dix ans plus tôt. Elle a perdu 18 % de...

Malgré la perte de nombreuses exploitations, le vin reste un produit clé en Savoie. L'œnotourisme est en pleine expansion. La viticulture savoyarde n'échappe pas à la tendance de réduction des effectifs : selon le recensement de 2010, la Savoie a perdu 40 % de ses exploitations viticoles en dix ans, comptant 299 exploitations spécialisées en viticulture en 2010, contre 500 en 2000. ...

En dix ans, le Jura a conservé son vignoble et la quasi-totalité de ses exploitations, grâce à une bonne valorisation de ses vins. Malgré la prédominance de l'élevage dans le Jura, la viticulture occupe une place privilégiée. Le recensement de 2010 nous rappelle qu'elle est la spécialité d'un cinquième des exploitations agricoles et qu'elle fournit 23 % de la valeur de la production...

Le plus grand vignoble de France a perdu un cinquième de sa surface et plus du tiers de ses exploitations. Mais il s'est profondément renouvelé grâce aux primes à la restructuration. Les exploitations se sont agrandies. Elles ont clarifié leur stratégie, ne retenant que leurs activités bénéficiaires. Leurs dirigeants sont mieux formés. La région est armée pour rebondir. Le Languedoc-Roussillon...

Baisse du nombre d'exploitations, de la surface viticole, du salariat… Dans le Vaucluse et la Drôme, les premières tendances du RGA reflètent l'adaptation des vignerons à la crise. « Avec la crise amorcée en 2004, les exploitations ont repensé leur modèle économique, souligne Brice Eymard, responsable du service économique à Inter-Rhône. Des particuliers se sont lancés dans une...